D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

dimanche 1 décembre 2013

un fil à suivre

C'est l'histoire d'un fil.... téléphonique.
fin octobre 2013, bloqués par plusieurs coups de vent, nous en profitons pour marcher et découvrir les alentours de notre mouillage...
Nous partons samedi matin marcher, avec pour but d'aller voir une énième tour génoise aperçue la veille... Mais comme tous les chemins ne mènent pas forcément a Rome, et après quelques chemins sans issue, on décide de suivre un chemin fraîchement travaillé avec une lame de BTP, et un fil téléphonique .... On doit bien arriver quelque part, surtout que le réseau électrique et d'eau potable ont été installé, les bornes rouges et bleues sont bien là pendant tout le parcours...
Donc pendant une bonne heure, nous suivons ce boulevard de roches et sables, croisons une pauvre couleuvre écrasée, des lézards, merles, pies, perdrix, traces au sol de pattes de cochons, et restes de "cochons humains" laissant leur détritus (dingue ce que l'Homme peut salir !), mais aussi des chênes lièges avec leur tronc dénudé puis leur grosse écorce au dessus... Nous marchons, marchons sans rencontrer âme qui vive ou autre cabane ou maison...
Pour finalement arriver à une propriété privée en bord de mer splendide, vieille bâtisse en pierre entièrement restaurée , patio intérieur, herbe bien verte.... Et vue imprenable ! La Belle est vide, une résidence secondaire qui ne doit servir qu'un ou 2 mois par an.
Arès de 5km de tranchées, (à un tarif XXL je présume) mais surtout bon nombre de poteaux téléphoniques afin d'être joignable du bout du chemin, alors que le réseau portable fonctionne, et que, si on vient au bout du monde, c'est peut être pour lui échapper et non le réclamer... non ?

M'enfin, ce que j'en dis !...

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